Montréal, le 15 avril 2022 – Intronisé en 1995 au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec,
Michael Bossy
a non seulement l’un des plus prolifiques marqueurs de l’histoire de la
Ligue nationale de hockey, mais également un grand ambassadeur du sport
québécois. Son départ à l’âge de 65 ans, après avoir courageusement
lutté contre la maladie, laisse un immense vide dans le cœur des
Québécois. Le Panthéon des sports du Québec souhaite transmettre à sa
famille, ainsi qu’aux nombreux amateurs de hockey, nos plus sincères
condoléances.
Après une brillante carrière au niveau junior avec
le National de Laval, pour lequel il inscrivit 309 buts en 263 parties,
les Islanders de New York le choisissaient au 15e rang de la séance de
repêchage de 1977. Quatorze équipes avaient boudé Bossy, estimant qu'il
n'était qu'un joueur unidimensionnel, c'est-à-dire un franc-tireur sans
plus. Avec le temps, Bossy devint un joueur complet, et même un
excellent fabriquant de jeux.
C'est avec la formation
new-yorkaise qu'il passa la totalité de sa carrière de 10 saisons, de
1977-1978 à 1986-1987. Dès la première saison, il établit un record pour
une recrue avec 53 buts. D'ailleurs il atteignit toujours le seuil des
50 buts (sauf la dernière année) et même celui des 60 buts à cinq
reprises. À sa deuxième saison, il domina les marqueurs de la LNH en
inscrivant 69 buts. Le 24 janvier 1981, Bossy entra dans la légende en
égalant la marque de 50 buts en 50 parties de
Maurice Richard
lors d'un match contre les Nordiques de Québec. Cette saison-là, il fut
encore une fois le meilleur marqueur du circuit avec 68 buts.
Il
fut de plus le meilleur buteur en séries éliminatoires à trois
reprises, de 1981 à 1983. Ces exploits contribuèrent grandement aux
quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par New York, de 1980 à
1983, en particulier les deux buts vainqueurs de 1982 et 1983. Il
remporta aussi la coupe Canada en 1984.
Au terme de sa
carrière, Michael Bossy, qui décochait ses tirs vers le filet avec une
rapidité déconcertante, avait accumulé 573 buts et 1 126 points en 752
parties en saison, plus 85 buts et 160 points en 129 matchs des séries
éliminatoires. Il dut prendre sa retraite à cause de sérieux maux de
dos.
Sa carrière exceptionnelle lui vaut d’être intronisé au
Temple de la renommée du hockey en 1991, au Temple de la renommée du
Panthéon des sports du Québec en 1995, au Temple de la renommée de la
LHJMQ en 1998 et au Panthéon des sports canadiens en 2007. Le 3 mars
1992, les Islanders de New York retiraient son chandail, le numéro 22.
Fondé
en 1990, le Panthéon des sports du Québec est un organisme à but non
lucratif dédié à la promotion du sport et à la reconnaissance et
consécration des athlètes et des bâtisseurs du sport au Québec. À ce
jour, son Temple de la renommée compte 276 intronisés, tous athlètes et
bâtisseurs issus de différents sports et secteurs d’activités qui sont
au cœur de la maxime du Panthéon : Tous ensemble pour que vive notre
histoire sportive. « Le Musée du Panthéon des sports du Québec », qui
est reconnu comme organisme de bienfaisance depuis 2014, dont le projet
phare vise la création d’un lieu qui regroupera la mémoire sportive du
Québec par des expositions permanentes et thématiques, de l’animation
dynamique et un centre de documentation et d’archives.