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Un musée des sports pour 2017 ?

AGENCE QMI (26 novembre 2014) - Depuis plus d’une vingtaine d’années, le Panthéon des sports du Québec (PSQ) sue à grosses gouttes pour la concrétisation de son projet de musée des sports à Montréal. Or, ses dirigeants sont confiants de franchir la ligne d’arrivée d’ici 2017, juste à temps pour le 375e anniversaire de la ville et les 40 ans des Jeux olympiques de 1976.

Étienne Bouchard / Agence QMI

Après plusieurs études de prédémarrage et d’innombrables rencontres avec des gens influents, l’initiative pourrait voir le jour dans le complexe muséal Espace pour la vie regroupant le Biodôme, le Planétarium, l’Insectarium et le Jardin botanique, ce qui serait tout à fait naturel en raison de la présence du Parc olympique à proximité et des fédérations sportives d’ici qui pourraient être regroupées en un lieu.

Discussions sérieuses
 
Aussi, le président du PSQ, Jacques Baril, a affirmé que des «discussions sérieuses» avaient été amorcées avec l’administration municipale et le gouvernement provincial, et que celles-ci allaient bon train. Également, le 27 août dernier, le «Musée du panthéon des sports du Québec» a été ajouté au registre canadien des organismes de bienfaisance.

«L’argent demeure évidemment le nerf de la guerre, mais M. (Denis) Coderre et Québec sont sensibles à la cause et il y a une volonté de leur côté. Selon moi, les planètes semblent alignées pour qu’on puisse avoir notre musée en 2017 et vivre une grande fête», a-t-il dit durant le récent gala annuel du PSQ.

Un héritage

À ses yeux, il importe de régler une situation insensée qui perdure depuis trop longtemps.

«Le Québec est la seule province canadienne n’ayant pas une telle infrastructure pour honorer ses grands athlètes. Et en 2017, je dois préciser que le pays célébrera le 150e anniversaire de la Confédération», a ajouté Baril, qui porte aussi le chapeau de président du conseil régional des Caisses populaires Desjardins de l’est de Montréal.

«C’est primordial pour notre société de se rappeler des sportifs les plus méritants; le sport fait partie de notre histoire, une histoire qu’il faut davantage fouiller, a renchéri le fondateur du PSQ et ancien président de l’organisation, Edgar Théorêt. Pour inciter les jeunes d’aujourd’hui à bouger et à pratiquer des activités physiques, il faut leur laisser un legs important.»

Un long marathon

Ce projet d’envergure ne date pas d’hier. Auparavant, ses instigateurs souhaitaient faire construire le musée à l’intérieur de la Tour olympique. Puis, ils ont visé le site du marché Bonsecours, un manque d’espaces de stationnement les a fait reculer, d’après Théorêt.

«Pour le choix du futur musée, j’avais le Parc olympique tatoué sur moi, mais trop de choses sont survenues et il a fallu regarder d’autres options. D’ailleurs, il est très difficile de trouver l’endroit parfait et on a continué de travailler fort», a-t-il émis.

Aussi, le comité d’implantation du musée a participé à 35 réunions lors des dernières années.

«Parmi elles, il y en avait une pour développer une relation avec le Comité international olympique au sujet d'une coopération éventuelle et une autre pour discuter avec le président du Comité olympique canadien (Marcel Aubut) sur le contenu du musée envisagé», a indiqué dans un courriel Yvan Dubois, qui a dirigé ce comité.

La question d’honorer les grands du sport a souvent refait surface. Ainsi, l’ancienne présidente de la Grande Bibliothèque, Lise Bissonnette, avait dirigé un comité-conseil sur l’avenir du Stade olympique et dans ses recommandations présentées en janvier 2012, elle précisait que l'histoire des Jeux de 1976 pourrait être relatée dans un musée offrant des vidéos et des photos.
 
Photo Sébastien St-Jean /Agence QMI


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