Tout au long de sa carrière, Erik Guay a su rivaliser avec les meilleurs skieurs autrichiens, suisses, français et italiens et même les coiffer. Voilà qui démontre à quel point il a été un athlète exceptionnel et chevronné au cours de sa carrière internationale.
Il a grandi dans les Hautes-Laurentides et il fut initié au ski alpin par ses parents. Son père Conrad Guay a été directeur de ski au Mont-Tremblant et entraîneur de l’équipe du Québec et de l’équipe canadienne. Sa mère Ellen Mathiesen a longtemps été monitrice de ski au Mont-Tremblant. Ce sport étant une passion familiale, le jeune Erik pouvait bénéficier d’un environnement propice à son développement avec les conseils novateurs de son paternel.
Erik Guay s’est joint à l’équipe nationale de ski alpin en 1998 et a effectué ses débuts sur le circuit de la Coupe du monde en décembre 2000 à Val-d’Isère.
Au cours de sa carrière, il a pris le départ à 230 épreuves de la Coupe du monde, montant sur le podium à 25 occasions et remportant cinq victoires. Un palmarès qui fait de lui le skieur alpin canadien le plus décoré de l’histoire.
Le 29 novembre 2002, à Lake Louise, il a récolté un premier podium, alors qu’il a terminé deuxième de la descente. C’est à Garmisch-Partenkirchen, en février 2007, qu’Erik triomphe pour la première fois en Coupe du monde, un succès lors de la descente.
Au terme de la saison 2009-2010, Guay, fort des victoires en super-G en Coupe du monde à Kvitfjell, en Norvège, et à Garmish-Partenkirchen, en Allemagne, est sacré champion et remporte le Globe de cristal de la FIS au cumulatif pour la saison dans cette spécialité.
Il a aussi participé à sept reprises aux Championnats du monde alpin de la FIS. En 2011, il est sacré Champion du monde de la descente. En 2017, alors âgé de 35 ans, il devient le skieur alpin le plus âgé de l’histoire à remporter le titre mondial, triomphant en super-G. À cette même édition des Championnats mondiaux, Erik obtient la médaille d’argent en descente.
Son parcours olympique compte trois participations : Turin en 2006, Vancouver en 2010 et Sotchi en 2014. À Turin, il se classe quatrième en super-G. Quatre ans plus tard à Vancouver, il obtient le cinquième rang en descente et en super-G, alors qu’à Sotchi, c’est une dixième position qu’il récolte en descente.
Dévaler les pentes à toute allure est très taxant pour le corps d’un skieur et Erik a fait preuve de beaucoup de courage et résilience car il a subi six opérations au genou, en plus de souffrir de douleurs au dos. D’ailleurs c’est à cause d’une blessure au dos qu’il a dû faire une impasse sur une quatrième participation aux Jeux olympiques à PyeongChang en 2018.
Le plus grand de nos skieurs annonça sa retraite en novembre 2018.