Naissance : 5 octobre 1965 à Québec, Québec
Intronisation : 2011
Discipline : Hockey
Catégorie : Athlète
Né a Québec le jour où naissait à Montréal
Mario Lemieux, le 5 octobre 1965, Patrick Roy a connu une carrière phénoménale. Pendant 19 saisons, par son regard perçant – clignant parfois inoubliablement de l’œil – et par sa détermination, sa volonté de vaincre et de se surpasser… Et investi aussi d’un caractère digne de l’inoubliable Rocket, l’as gardien a marqué de moult façons l’histoire des Canadiens et de la Ligue nationale de hockey.
Son intronisation au Panthéon des sports du Québec l’enchante tout autant que les nombreux honneurs mérités, y compris son accession au Temple de la renommée du hockey et le retrait de son chandail numéro 33 hissé à tout jamais, le 22 novembre 2008, dans les hauteurs et splendeurs du Centre Bell, l’immortalisant aux côtés des grandes stars du Tricolore, dont les illustres portiers que furent
Jacques Plante et Ken Dryden.
Entraîneur-chef, directeur-gérant et copropriétaire des Remparts de Québec, avec lesquels il remporta la coupe Memorial en 2006, il a d’emblée aussi mérité sa niche au Temple de la renommée de la Lige de hockey junior majeur du Québec, après avoir également porté l’uniforme des Bisons de Granby. Nommé entraîneur-chef et vice-président hockey de l'Avalanche du Colorado le 23 mai 2013, Roy a remporté ses six premières rencontres à la tête de l'Avalanche.
Il ne faut également pas oublier sa participation avec l’équipe nationale du Canada aux Jeux de Nagano.
À ses premiers balbutiements au hockey professionnel, à 19 ans, il aida les Canadiens de Sherbrooke de la Ligue américaine à remporter la Coupe Calder, en 1985. Au printemps suivant, il propulsa les Canadiens de Montréal vers l’obtention de la Coupe Stanley. Ce fut la première d’une série de ses quatre conquêtes du précieux trophée. Par ses éblouissantes performances, il devenait ainsi le plus jeune joueur, à 20 ans, à mériter le trophée Conn-Smythe.
Il remporta ces mêmes trophées en 1993 signant, chemin faisant, le record du plus grand nombre de victoires consécutives en prolongation, avec 10. Il a aussi sablé le champagne dans la Coupe Stanley, en 1996 et 2001, avec « son équipe d’adoption » - l’Avalanche du Colorado – qui l’a accueilli à bras ouverts après son départ de Montréal, le 2 décembre 1995.
« Je serai toute ma vie reconnaissant de votre accueil et votre soutien », dit-il lors de la cérémonie marquant le retrait de son chandail. « Bien sûr, je me souviendrai de ce jour où j’ai dû partir un peu trop vite sans vous dire au revoir comme je l’aurais souhaité. Mais, je me rappellerai davantage ces moments où nous avons fait trembler le Forum et vibrer Montréal… Alors que vos encouragements et applaudissements me vont droit au cœur, et que vous me faites l’honneur de retirer, ici à Montréal, mon chandail, alors que vous m’accueillez comme au premier jour… Mes amis, ce soir, je rentre chez nous. »
Grâce aux précieux conseils de François Allaire, a-t-il reconnu, il fut le premier gardien à pratiquer et à populariser le style papillon auprès des autres gardiens de la LNH… Il a gagné trois fois le trophée Vézina et à cinq reprises le trophée William M. Jennings.
Joueur étoile par excellence, il a totalisé 551 victoires et 66 jeux blancs en 1029 matches avec une moyenne de buts alloués de 2,54, en plus d’atteindre des sommets encore inégalés de 151 gains et 23 blanchissages en 247 matche des séries éliminatoires et une moyenne de 2,30.