Biographie de: EVANSHEN, Terry

Naissance : 13 juin 1944 à Montréal, Québec
Intronisation : 2002
Discipline : Football
Catégorie : Athlète


Envers et contre tout, Terry Evanshen a toujours fait face aux énormes obstacles qu'il a rencontrés et trouvé la manière de les surmonter. Son parcours unique est une réussite impressionnante, l'illustration de la détermination qui l'a habité et du soutien indéfectible de son entourage. Pour lui, le mot « abandonner » est un mot absent de son vocabulaire.

Considéré trop petit pour survivre dans un monde de colosses, Terry Evanhen commence avec les Alouettes de Montréal une impressionnante carrière professionnelle au football canadien en 1965. Pendant ses quatorze prestigieuses années dans la Ligue canadienne de football, ce fin receveur capte 660 passes pour des gains de 10 737 verges et 92 touchés, établissant plusieurs performances qui demeurent encore aujourd'hui dans le livre des records de cette ligue. En carrière, il n'a échappé le ballon qu'à trois reprises!

Nommé huit fois au sein de l'équipe d'étoiles, il était membre des Alouettes de Montréal lors de leur conquête de la coupe Grey en 1970. Il remporte le trophée Schenley à titre de meilleur joueur canadien en 1967 et en 1971.

En 1984, Terry Evanshen devient le plus jeune intronisé au Temple de la renommée du football canadien. En 1993, les Stampeders de Calgary, avec qui il avait joué durant sa carrière, l'élisent membre de leur équipe d'étoiles de tous les temps. En 1994, la Ligue canadienne de football remplace le Jeff Russel Memorial par le trophée Terry-Evanshen, une récompense prestigieuse remise au meilleur joueur de la division Est.

À sa retraite, Terry s'oriente vers la radiodiffusion et par la suite, vers la vente et la technologie au niveau international.

Mais un malheureux événement bouleverse la vie de la famille Evanshen, le 4 juillet 1988. Terry est victime de la négligence d'un conducteur irresponsable lors d'un terrible accident d'auto et frôle même la mort. Son état est pitoyable : plusieurs fractures, un collapsus pulmonaire, un diaphragme perforé et une perte de conscience. Un arrêt respiratoire cause des dommages neurologiques importants. C'est alors le plus grand combat de toute son existence et il le mène avec courage le conduisant à sortir de son coma après un peu plus d'un mois. Mais suite à ce réveil, les 44 années de sa vie étaient effacées de sa mémoire.

Le chemin du retour fut pénible, mais le soutien de son épouse Lorraine et de ses trois filles lui permit de reconstruire sa vie bouleversée.

Il est l'illustration vivante du proverbe, À cœur vaillant, rien n'est impossible.