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Charline Labonté - intronisée 2022

Initiée au sport à un très jeune âge, Charline débute au soccer à 4 ans, sport qu’elle pratique jusqu’au début de la vingtaine, et ajoute la ringuette à 5 ans. Mais c’est le hockey qui l’attire et c’est à 7 ans qu’elle commence le hockey. Pendant deux années, elle conjugue ringuette et hockey avant de faire un choix, soit celui du hockey.

Son parcours en hockey mineur se fait à Boisbriand et comme plusieurs pionnières en hockey féminin, c’est avec les garçons qu’elle évolue, la seule option possible à cette époque. Devant le filet des Seigneurs des Mille-Îles, elle gravit les échelons, participant notamment au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec en 1992.

Alors qu’elle évoluait au niveau midget AA avec les Seigneurs, quelques formations de la LHJMQ l'ont contacté, mais Charline ne croyait pas un jour se retrouver dans le hockey junior majeur. Pourtant, elle est repêchée au 174e rang par le Titan d’Acadie-Bathurst en 1999. À l’été 1999, elle prend part au camp d’entraînement du Titan, sans trop d’attentes ou de pression, souhaitant toutefois mériter sa place dans l’équipe. Une attitude qui fonctionne puisqu’elle se retrouve comme deuxième gardienne de la formation.
 
Le 23 septembre 1999, elle devient la deuxième joueuse de hockey seulement – après Manon Rhéaume – à évoluer dans le hockey junior majeur canadien, alors que se retrouve devant la cage du Titan pour un affrontement contre les Voltigeurs à Drummondville pour sa première partie en saison. Elle a effectué 28 arrêts, le Titan l’emporte et Charline est nommée la troisième étoile de la rencontre.

L’excellence de Charline l’amène à rejoindre l’équipe nationale féminine du Canada en janvier 2001. Aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, elle agit comme réserviste de la formation canadienne qui remporte une première médaille d’or. Bien qu’elle était une joueuse officielle de l’équipe du Canada, elle n'est pas autorisée à recevoir une médaille parce que le règlement olympique stipulait que seulement 20 joueuses y avaient droit.

Quatre ans plus tard, à Turin, elle est, cette fois à l'avant-scène et ses performances exceptionnelles devant le filet en demi-finale et en finale aident le Canada à gagner de nouveau l’or. Lors du tournoi olympique, elle n'accorde qu’un seul but en trois rencontres.

Le rendez-vous olympique de Vancouver en 2010, est plus douloureux ; handicapée par une sérieuse blessure à une cheville, elle est limitée à 20 minutes de jeu durant le tournoi. Mais elle assume un grand leadership sur son équipe, malgré la déception de se retrouver comme réserviste, qui mérite la médaille d’or. Son parcours olympique se conclut à Sotchi en 2014 avec une dernière médaille d’or.

Double médaillée d’or aux Championnats mondiaux de hockey féminin de l’IIHF, Charline a également porté les couleurs des Martlets de McGill pendant cinq saisons, gagnant trois titres universitaires canadiens.

Elle termine sa carrière de la plus belle façon, avec un championnat. En 2017, elle est devant le filet des Stars de Montréal qui remporte la Coupe Clarkson, l’emblème de la Ligue canadienne de hockey féminin. Ce fut son dernier match en carrière.


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