Naissance : 1er décembre 1957 à Montréal, Québec Intronisation : 2004 Discipline : Lutte Catégorie : Athlète
Cinq fois membre de l'équipe olympique canadienne, Doug Yeats est un lutteur de classe mondiale, spécialiste de la lutte gréco-romaine.
Entre 1976 et 1992, cet athlète olympique affirme sans hésitation que son sport est l'un des moins envahis par l'utilisation de stéroïdes.
« Steroid use is related to the money tied into a sport, where there's pressure to do whatever it takes to win » said Yeats.
Il ajoutera : « Si tu prends des stéroïdes, tu augmentes ta masse musculaire, tu deviens plus pesant, tu changes de catégorie et tu affrontes des adversaires plus lourds et plus forts. »
Aux Jeux olympiques de Montréal en 1976, Doug Yeats termine 12e dans la catégorie des 57 kilogrammes. Après l'obtention de sa médaille d'or aux Jeux panaméricains à San Juan en 1979, il passe à la catégorie supérieure (62 kilos) en prévision des Jeux olympiques de Moscou. Mais le Canada boycotte ces derniers l'année suivante. Trois ans plus tard, il obtient le cinquième rang aux Jeux panaméricains et aux championnats du monde et obtient la même position aux Jeux de Los Angeles en 1984. Aux Jeux de Barcelone en 1992 avec une huitième position.
Pour ses succès, Yeats reconnaît l'apport particulier de quatre entraîneurs: Allan Turnbull du club Rennie Windmills de l'école secondaire John Rennie de Pointe-Claire, Lajos (Louis) Kupsik, son beau-père et entraîneur de l'équipe du Canada en 1976, ainsi que Victor Zilberman et Daniel Robin.
Doug est toujours en excellente condition physique. Loin de la compétition sportive, il suit les traces de son père John et gère-maintenant son entreprise de musique, la Westend Piano Ltd, située à Montréal-Ouest. Depuis plusieurs années, cette dernière se fait un devoir d'engager d'anciens lutteurs.
L'épouse de Doug, Kati était une gymnaste d'élite en Hongrie. Pas surprenant que leurs deux filles, Aniko et Dorothy, pratiquent aujourd'hui ce sport. Les deux fils, Johnny et Peter, n'ont pas encore opté pour la lutte, ni pour l'entreprise de piano de leur père...