Naissance : 7 mai 1932 à Montréal Intronisation : 2018 Discipline : ski alpin et multisports Catégorie : Bâtisseur
Chef de file en philanthropie sportive au pays, Bernard Trottier a aidé plus d’une génération d’athlètes à atteindre leurs rêves olympiques.
Né à Montréal dans une famille modeste, Bernard a commencé très jeune à skier. C’est la piqure pour ce sport. Ces premières descentes, il les a effectuées sur le site de l’actuel Stade olympique.
Puis, il dévala les pentes sur le mont Royal, celle de l’Université de Montréal et au parc Maisonneuve. Cette passion pour le ski lui donne ses premières occasions d’affaires, alors que les Québécois découvrent ce sport.
Il commença à enseigner le ski, mais aussi à équiper les skieurs. Il se met à vendre de l’équipement, d’abord dans le sous-sol de sa maison. Plus tard, il ouvrit une première boutique, puis une deuxième et enfin une troisième. Il fait sa renommée avec ses commerces, organisant même des défilés de mode pour promouvoir les nouvelles collections.
Son succès et sa renommée lui permettent de passer à une autre étape de sa carrière : l’aide aux athlètes. L’un de ses combats a été pour la promotion du sport et aussi pour les athlètes, espoirs et élites, afin qu'ils reçoivent un appui financier nécessaire à leur épanouissement sur la scène internationale.
Et aider les athlètes, Bernard a commencé très tôt à le faire ; pour apporter un soutien financier à deux champions, Peter Duncan et Jean-Guy Brunet, Bernard passait le chapeau sur le perron de l’église à Saint-Sauveur.
Sans compter sa grande implication auprès de Ski Alpin Canada à l’époque des Steve Podborski, Ken Read, Todd Broker, ces Crazy Canucks qui auront marqué le ski alpin à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
Après c’est au tour des Gaétan Boucher, Nathalie Lambert, Sylvie Fréchette, Nicolas Fontaine, Dominick Gauthier et Jean-Luc Brassard de bénéficier de son aide.
De plus, Bernard Trottier s’implique dans de nombreuses causes pour aider les futurs champions, mais aussi pour que le sport soit connu, encouragé et pratiqué par le plus de gens.
Il devient un pilier des organismes comme le Club de la Médaille d’Or, la Commission sportive Montréal-Concordia à travers la Soirée des Lauréats. On le retrouve à appuyer les Mardis cyclistes, impliqué dans le financement du sport des athlètes d’élite (l’ancêtre de la FAEQ) et aussi au conseil d’administration du Panthéon des sports du Québec.